Il faut que le projet PIM soit mûrement réfléchi en amont. Tout d’abord, l’entreprise doit exprimer le besoin et établir le cahier des charges tout en impliquant les métiers comme les services marketing, la communication, l’e-commerce et le DSI. Cette étape est indispensable. Elle permet, en effet, de déterminer des critères d’exigence attendus auxquels la plateforme de gestion que vous sélectionnerez doit satisfaire. Découvrez comment réussir le PIM.
Faire l’état des lieux
Pour les solutions logicielles, il est nécessaire de prendre le moment d’analyser les procédures internes et de modèle de données avant de se lancer dans la construction du nouveau référentiel produit. Le but, c’est d’identifier les tâches chronophages, les points de faiblesse ainsi que les actions récurrentes de l’organisation à partir desquels vous pourrez définir les attentes à satisfaire dans le domaine du projet pim. Cette phase vous permet de répertorier les échéances de production, les canaux à alimenter, les flux et les formats des échanges de données et les outils utilisés. Vous devez être à l’écoute des équipes et il ne faut pas également négliger toutes les remarques pour avoir une vision plus large sur les axes d’améliorations et les difficultés qui sont rencontrés au quotidien.
Définir le périmètre de projet
Vous devez garder à l’esprit que le PIM n’est pas un CRM ou un ERP. Même si le PIM centralise l’information produit, il faut que celui-ci ne se substitue pas à tous les outils du système d’information. L’analyse préalable de l’organisation interne est utile afin d’identifier précisément l’intérêt de différents outils et de juger si l’emploi qu’il en est effectué dans l’alimentation de modèle des données doit également remis en cause. Parfois, il est plus judicieux d’envisager les flux de communication entre le PIM et ces outils plutôt que de vouloir directement tout saisir dans le PIM. Le fait d’imposer un nouvel outil à quelques services peut être contre-productif lorsque leurs méthodes de travail sont efficaces avec des logiciels à leur disposition. Vous devez définir dans le nouveau modèle les responsabilités de chacun : quelle est la dépendance entre les différents intervenants ? Qui renseigne quoi ? Il faut établir les différents workflows de saisie et aussi de validation de données pour schématiser de manière précise et claire l’organisation globale des équipes.
Quant au temps à donner au projet : être réaliste
Repenser son référentiel produit son système d’information ne veut pas certainement dire abandonner les méthodes et les outils existants. Il est important de prendre le temps nécessaire afin de garantir la bonne transition entre le nouveau modèle et l’ancien. Pensez, par exemple, à concevoir de flux des échanges temporaires entre le système existant et le nouveau afin de vous permettre d’avancer une construction de référentiel produit en assurant les tâches de quotidien. Privilégiez le fonctionnement par étape pour éviter le syndrome d’Everest. Il est, en effet, plus gratifiant et aussi moins angoissant d’avancer par étapes tout en atteignant des buts réguliers qu’attendre la fin de projet afin de commencer à tirer les bénéfices de la refonte du système. Appliquez, pour cela, les principes de méthodes Agile. Vous devez donc identifier les axes pertinents qui permettent de scinder le référentiel en plusieurs lots itératifs, par exemple, tout en traitant les gammes de produits ou tout en divisant un référentiel par le regroupement logique d’attributs comme les données techniques et les données marketing. Avant d’attaquer les parties qui sont les plus complexes, commencez par les données simples à traiter : il s’agit d’une structuration déjà existante dans l’outil du SI, les données peu les données sans échéances à court terme et peu sensible, etc. Une méthode ayant fait ses preuves, c’est la mise en place de la phase de POC ou de proof of concept. Ce dernier permet généralement de tester la viabilité de projet à l’échelle réduite auprès de l’équipe pilote avec le jeu des données partiel. Ainsi, avant d’étendre un projet à l’ensemble de périmètres, vous pourrez vérifier la viabilité de modèle et les nouvelles procédures. Le principal avantage dudit mode de fonctionnement, c’est de vous laisser l’occasion de revenir en arrière ou de revoir la copie en cas des difficultés.
Penser au bien-être d’utilisateurs
Il faut garder à l’esprit que les utilisateurs vont avoir de disponibilité afin de mettre en œuvre le projet. Vous devez aménager le temps du travail afin de leur permettre de s’approprier un nouvel outil de façon progressive et d’éviter le sentiment de la rupture trop brutale avec les anciennes méthodes de travail. Il faut s’entourer d’utilisateurs clé servant de sponsors auprès d’équipes internes et facilitant leur adhésion au projet. De plus, il est aussi plus aisé de répondre aux inquiétudes et aux questions des uns et d’autres quand on partage le même quotidien. Prenez, enfin, conscience que le projet PIM n’a pas certainement de fin. Il faut capitaliser sur le retour d’expérience produit d’utilisateurs et aussi vos nouveaux besoins afin de faire évoluer votre structure et vos process de travail.